Malgré l'élimination plutôt précoce des bleues, le Mondial féminin de football organisé en France, a été une réussite comme le montre la présence de plus de 50.000 spectateurs au Grand stade de Lyon pour la finale remportée par les Etats-Unis contre les Pays-Bas.
Aussi, Gianni Infantino, le président de la Fifa, a annoncé en fin de semaine que la dotation accordée aux nations participantes au Mondial, serait doublée en 2023 à 60 M$ à l'occasion de la Coupe du monde féminine en Afrique du sud. De même, la Fifa a annoncé qu'elle allait doubler le fonds prévu pour le développement du football féminin dans le monde à 1 Mrd $ sur quatre ans.
Par ailleurs, le Real Madrid a annoncé en début de compétition, la création d'une section féminine, ce qui va donner des idées aux autres grands clubs dans l'optique de dynamiser les championnats européens. En effet, les retombées économiques du football féminin sont désormais significatives comme le montre les 11 millions de téléspectateurs pour les matchs de la France. Surtout, Christian Estrosi, le maire de Nice a évoqué 6 rencontres extrêmement suivies dans sa ville et 112.000 billets vendus, estimant à 45 millions d'euros de retombées économiques.
En effet, le football féminin permet tout d'abord de promouvoir l'égalité des sexes, notamment dans la formation et dans la pratique chez les amateurs. Aussi, au niveau du business, le football feminin permet de séduire de nouveaux spectateurs et spectatrices ainsi qu'un public plutôt familial. De même, pour le merchandising, des clubs comme l'OL, l'ont compris de manière précoce, car la vente de produits dérivés auprès des femmes est plus simple quand un club a des joueuses stars connues.